Oui au début je n'hésitais jamais à me frapper lorsqu'un mécontentement se faisait trop ressentir. J'accueillais toute la détresse du monde sur mes joues de puceau en chialant comme papi qui se chie dessus. Faut pas se mentir, les claques ne suffisent plus au bout d'un moment et l'on passe aux poings fermés. Là on peut commencer à parler de douleur et contempler le rouge du sang sur le miroir. Tout ça pour calmer une simple crise de pré pubère atrophié de vie sexuelle. Bon mais voila, encore une fois, un poing on s'y habitue. On se fait chier à coup de patate. Là, on peut commencer à envisager le poing américain, mais tant qu'on y est, on le prend à clou. on le prend aussi dans la gueule afin de la faire virevolter à l'hôpital pour qu'elle revienne recousue. On a tout de même eu le temps de tomber amoureux de l'infirmière à gros néné qu'on se faisait un plaisir d'appeler toutes les 2 minutes pour garder l'érection en forme.
Le tazer ? Pour les tafiolles. Jme prends un court-circuit à l'usine tous les matins. Jme shoot au pompe 5 fois par jour et je m'émascule à la truelle histoire d'oublier que je baise pas. Ou non...Pire...Que j'ai failli baiser mais que comme d'hab, j'ai tout fait foirer à la dernière minute. Seppuku journalier pour garder la forme.
J'ai toujours un lance-roquette sur moi au cas ou j'ai une petite déprime et dernièrement j'ai fait péter le tank, un magnifique Leopard 2 A4CHL. Il a du mal à rentrer dans mon jardin mais mon voisin est décédé donc j'en profite un peu.
Mon missile nucléaire aussi est efficace mais on s'en branle car hier, en marchant dans la rue je suis tombé sur une personne. Et cette personne m'a tué.
Elle m'a tué avec une claque. Elle m'a dit que je ne faisais que me pincer depuis le début. En effet mon char, mon missile, mes cicatrices n'existaient pas.
Elle m'a montré son arsenal et j'ai abdiqué.
Tepu.