.

.

J'ai tapé un fou rire de 10 minutes, voila, jvous emmerde de toute manière.

Chère toi.

Je prends la peine de manier le stylo (quand même plus beau que "manier la touche de clavier") pour te dire ce que je tiens depuis si longtemps à t'avouer. Il m'a fallut une nuit entière pour me décider et je faute à chaque mot tant mes mains convulsent. Je sue, je crois que ma toxicité est décidée à s'évader de mon corps. 

Il arrive un moment dans la vie d'un homme, où il doit combattre sa pulsation, défier son organe inquisiteur, prendre en main son existence... Et aujourd'hui je l'empoigne. Je tiens à me la greffer en face des yeux pour laisser au reste, le soin d'être mes oeillères. Tu vas sûrement rire de ma dernière phrase car elle ne veut presque rien dire, je te prie de le faire doucement, ne laisse en aucun cas le soin à tes pommettes de se hausser plus haut que ton nez. Cela m'énerve.

Oui, ton nez m'énerve, tes pommettes aussi. Et c'est de cela dont il est question à vrai dire. Ton physique parfait : beurk.

Tout ce qui m'a touché chez toi lors de notre premier visu, toute cette éclaboussure de propreté que j'ai reçu avec appétit dans la face, aujourd'hui, elle me fait vomir. J'étais myope et tu ne l'as pas vu, débile. Tu n'as pas voulu le voir ? Tu pressentais avec 5 ans d'avance cette fameuse lettre, c'est ça ?

Bref. Je suis las de tes jolis traits. Tes sourcils ne me perdent plus, je ne peux pas d'avantage les embrasser car je me retrouve aux toilettes l'instant d'après. Tes grains de beauté ont le don de m'abrutir autant qu'un carousel au milieu d'un jardin publique. Je viens de tousser, encore un maux qui devait sortir. Est-ce que tu commences à cerner où je veux en venir ? Je suppose que non, alors.....

Quand je regarde mon rendu dans le fond des toilettes, je pense à tes cheveux. Quand je m'arrache un ongle je sens l'odeur de tes seins parfaits, tes seins surfaits de naturel. Quand j'ai la gueule de bois sur le plancher, je rebois, je dois vite oublier que tes jambes étaient trop longues et fines vues du sol. Je brûle mes vêtements qui sentent ton parfum. Je n'humecte que mon foutre avec plaisir. Je me branle avec la main gauche, l'autre à déjà trop été éreintée par tes parois douces et horribles. Je me suis passé la peau à la flamme pour ne plus avoir besoin de ressentir ton corps contre le mien. Tes splendides fesse, j'y pense trop, je conchie tout ce qui est rebondit maintenant. Je vis de choses plates et chiantes. Je bouche tout les petits trous de ma maison avec du plâtre parce que ton nombril me casse les couilles.

Et le pire ma douce, j'ai revendu toutes tes photos de nu à des pervers du net. Tu auras bientôt la gracieuse surprise de trouver des montages de toi avec des gros black membrés comme des pachydermes préhistoriques sur tout les sites pornos qui se respectent.

J'en avais marre de ton corps parfait, je ne voyais que ça, partout où j'allais, j'étais dans étau sexuel portant ton prénom. Tes seins, ta peau, ta bouche et tes yeux ont eu raison de moi. J'ai dû m'en débarrasser afin de rendre à la perfection son droit. Aujourd'hui, je vois ta finesse d'esprit, ton humour, ta gentillesse, ton caractère plus trempé que la commissure de tes lèvres, ta lucidité et ton intelligence qui me rendent con.. Je peux enfin ouvrir la porte et voir qui tu es. Et dès le début je ne m'étais pas trompé :

Tu es belle.

Il va sans dire que je n'avais pas le courage de lui dire mes sentiments. J'ai longtemps pleuré comme un lamantin et finalement je me suis retrouvé face à elle dans le bus, un matin de pluie. La bougre, elle s'était déguisée en agent du FBI, lui-même déguisé en ptérodactyle. Non mais dans quel monde vivons-nous ?

Alors un jour on est amoureux et l'autre on se cache derrière un agent-ptérodactyle ? Moi ça m'énerve les gens comme ça, c'est plus fort que moi, j'ai envie de voter Pot quand je me retrouve face à un tel comportement puéril.

Alors, gentleman, et pour éviter de paniquer les mamies de ce camp de concentration mobile (le bus), je ne fais mine de rien et commence doucement à sortir mon cran d'arrêt de ma chaussette Burlington droite qui se trouvait sur mon pied gauche (Eh oui), en ayant l'air d'avoir une déformation congénitale qui me forcait à me plier jusqu'au sol pour gratter mon coude contre mes lacets. Bref, ni vu ni connu, je me relève en dissimulant tant bien que mal ma lame dans ma manche droite (bras droit). Cette technique m'a été enseignée dans le ghetto de Varsovie lors d'une affaire houleuse avec des malgaches sexosky (sexy et whisky) qui voulaient à tout prix nous montrer des photos de vacance. Trop peu pour moi, jamais sans mon accord, je leur ai pris un bras chacune et me suis cassé en courant.

Pour revenir à mon ptérosaure d'investigation gouvernementale, il n'était absolument pas question de lui arracher un bras au couteau. J'en avais marre de tuer des gamines à la suite d'une séance photo de vacance à Honolulu ou Sydney. La terreur devait s'arrêter là. Non, mon plan était bien plus ingénieux et surtout plus humaniste. J'allais doucement lui glisser mon arme entre la fente des fesses et la diriger hors de toute population sans le moindre bruit. C'était parfait. J'esquissais alors un sourire narquois, de par mon calme et mon intelligence, je me sentais plutôt fier de moi. L'Auschwitz motorisé passa le long d'un fleuve gelé, d'un blanc immaculé, d'un souvenir qui se cachait au fond de moi.

Et soudain, ça me frappa comme si de rien n'était. Ce n'était pas mes sentiments que je voulais lui affirmer. Non, je voulais seulement lui faire la plus belle chose que l'on puisse offrir à une femme que l'on aime, la plus pure preuve d'amour : lui faire un bébé. J'avais attendu ça toute ma vie et j'avais appelé ça "amour". Oh ma chérie, je t'ai tellement trompé depuis notre tendre enfance, excuse moi je ne savais pas qui j'étais.

Je jetai le couteau et courus vers elle. je lui fis l'amour toute une nuit durant, sans pause et sans me soucier du sang qui coulait ci et là, de son vagin préhistorique, de mon sexe en émoi et de la vieille au couteau dans l'oeil que je venais à peine de remarquer. Ce fut beau, j'en fis pipi et pris une photo pour immortaliser ce qu'on appelle la beauté. J'étais tellement impatient de voir notre sacrée progéniture que j'ouvris tout de suite le cadeau.

Des ovaires !!!!!!!!!!

Je sais, je ne suis pas très productif depuis peu mais j'ai comme un blocage avec mon pc portable. Je rêve de vous faire jouir à foison mais n'en ai pas forcément les moyens. Je me permet donc de vous écrire un court truc pour vous faire un bisous sur le coude. Je tiens aussi à vous remercier et puis aussi, vous dire que je ne donne pas au téléthon. VOILOUUUUUU