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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 18:17

 

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 17:53

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 17:57

 

 

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 17:48

 

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 16:51

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http://i229.photobucket.com/albums/ee85/chibacrew/trouble-comportement-disney-winnie-ourson-01.gif

 

Ce fut un grand moment. Ce genre de moment pendant lequel nous ne voyons rien autour de nous. Nos yeux sont reliés à un fil d'or tendu à l'extrême vers ce point qui nous est si envoûtant. L'on peut appeler ça de la magie noire, de la sorcellerie, du TF1...Mais non il n'en était rien. C'était d'une beauté ultime, absolue et encore jamais ressentie par mon corps durant toute sa misérable vie d'hôte. Je la voyais enfin toucher au but, atteindre ce qu'elle s'était éperdument égosillée à concrétiser durant ces dix longues années sans que l'espoir en elle ne fut un instant perdu. Nous, nous avions été misérables et avions déjà mis en oeuvre toute la paperasse administrative quand à son décès, sa folie ou son coma prévisible. Nous avions été défaitistes car nous  n'étions qu'extérieurs à toute la beauté que cachait sont âme. Nous ne savions pas lire dans ses yeux. Nous étions analphabètes et bien fiers de nous, nous les personnes à la santé si irréprochable. On avait cependant pleuré plus d'une fois pour que les gens ne nous jugent pas, que ce soit impossible à la société de faire un état des lieux de cette pourriture qu'on osait nommer "notre esprit".

Au fond, nous étions juste désespérés. Cette maladie mentale, dite incurable, ne nous laissait que peu de place au sourire. La vie sans sourire est quelque chose que peu d'hommes peuvent pratiquer, et c'était là notre faiblesse : nous n'étions pas ce "peu d'homme". Nous appartenions à cette race de gens qui est gentille quand cela ne lui coûte pas un sous, cette race qui aime seulement quand il fait gratuit d'aimer. En bref, nous étions polis. Alors nous démolissions tout espoir, pour que révolution dans notre tête soit faite et digérée.

Et moi. Moi dans tout ça, je suivais seulement la voie aisée, celle qui nous amène vite à un point pour oublier tous les autres. J'avais mal vécu cette affaire et ne pouvais m'empêcher  de faire comme si cet être cher n'était pas devenu ce monstre infâme, déformé. J'y pensais le moins possible. C'était juste inconcevable de m'imaginer dans cet état. J'en avais souvent rigolé grassement avant le drame, et cela me tombait sur la tête du jour au lendemain. Avoir perdu ses 2 jambes, un bras, la moitié de son esprit et probablement de la fierté était pour moi la plus grosse misère de l'univers.

J'ai pleuré et je me suis caché, beaucoup. Mais jamais je ne lui ai dit un mot doux à partir de ce jour là. j'ai oublié tout simplement. Au lieu de cela, je venais avec le reste de ma troupe d'âme cassée et suivais les faits et gestes d'une manière automatique et calquée.

Et voila qu'aujourd'hui, elle marche, parle, sourit. C'est .....indescriptible avec des mots. Tous manquent de sens dans ces moments là. "Les prothèses marchent à la perfection", les seules paroles qui arrivèrent à nos oreilles. Les rictus prenaient forme, et les larmes suivirent, celles du bonheur puis celles du pardon. J'ai crié un bon coup, pris ma soeur dans les bras, je l'ai serré et me suis excusé. Elle ne comprenait pas mais elle s'en foutait. Elle était plus calme que nous. Tous vinrent à leur tour embrasser la mariée. beaucoup de riz fut jeté. Et moi, dans un moment d'excitation intense, je lui ai volé sa jambe prothétique droite, l'ai lancé comme du riz sur sa figure surprise. puis je lui ai fait un croche-patte comme quand on était enfant. Elle était tombée avec tellement de ridicule que je lui ai fait pipi dans les cheveux, j'ai rigolé et puis jme suis enfui en lui faisant des doigts d'honneur et en l'insultant de sale infirme. Je suis allé acheter une revue porno, je suis revenu alors que la fête de noël battait son plein. Puis je me suis masturbé sur sa jambe gauche en récitant la calculatrice et le mandarin de Boris Coincoin.

Oh jm'en rappelle comme si c'était hier...

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 15:58

 

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 15:49

 

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 18:41
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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 01:09

...Chose due

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 16:38

Couetshoes

 

Encore une journée sans surprise. Une de ces journées où je me dois de confronter mon esprit au fait que les grandes habitudes me tuent chaque jour. Et il en va de même pour la plupart d'entre vous je le sais. Pas que je m'honore d'une science infuse (vous êtes d'accord que mon esprit est d'une perversion inégalée et ce n'est certainement pas dû à l'intelligence), mais il va de soi que notre grand Dieu à nous tous, l'internet, à ceci de mauvais qu'il nous éloigne de nos sens. Alors oui, hier j'ai commencé à lire Siddhartha (Hermann Hesse) et ceci m'a marqué que lors de son périple, il croisa Bouddha et ne le suivit pas car il trouvait que l'illumination était personnelle et non rattachable à une doctrine, aussi puissante soit-elle. Or, notre doctrine à tous, que nous le voulions ou non, c'est celle du libre partage de l'information sur notre toile sacrée. Elle nous a tous ouverte les yeux, elle nous les a même volé. Et je vous assure que dehors je ne vois plus rien sinon une couleur monotone qui varie seulement selon la distance qui me sépare de mon ordinateur. Il faut le dire comme cela doit être dit, nous perdons contact avec notre corps et notre esprit en pâtit forcément. Ne soyez plus étonné si des gens mangent leur intestinage, c'est une manière comme une autre de se sentir vivant. Et être vivant c'est d'avoir des sensations, bonnes ou mauvaises. Les sensations passent par l'expérience du corps et ses 5 sens. Ceux-ci, comme tout chose, ont besoin de stimulation et d'air frais. Une libération s'impose selon moi, celle qui nous délivrera de la fatalité inscrite dans un 1984 bien trop naissant à mon goût. Demain, je prends mon fusil à pompe, ma machette, un jus d'orange et je vais tuer autant de monde que possible. Ceux qui s'en sortiront voudront à leur tour me tuer et comme ça, on va vraiment golri notre race un peu.

 

 

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Promis, demain je fais dans le mignon.
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