Je pense que déjà il y aurait de la place, beaucoup.  Ça serait immense, je me connais, ça s'étendrait à perte de vue. Il n'aurait d'autres fonctions que "petit coin sympa", la mer ne serait bien sûr pas loin, douce et claire, assez pour que l'on en vienne à se demander si l'on est pas à l'envers. Et la plage immense ferait le lien avec cet espace colossal. Je ne suis pas sûr de vouloir garder le côté tropicale, en fait j'imagine la côte d'Ostende, sans la ville derrière et avec un temps parfait en toute saison. Les plus belles orangées de l'aube et des fins d'après-midi seraient constamment au rendez-vous, sans faute. Ça vous dit quelque chose ?

Si ça signifie quelque chose pour vous alors je vais peut être vous déçevoir. C'est une carte postale parfaite, celle qui vous fait rêver, là où vous voulez partir toute votre vie, utilisée dans le monde de la publicité et désignée alors comme le petit rêve secret de chacun. C'est pour cet endroit que vous trimez, et vous ne savez même pas où c'est. Je vous rassure, j'en rêve aussi et je compte bien y aller un jour, comme un con. Heureusement pour moi, j'ai vu Ostende, je sais maintenant. C'était la première fois que je restais coi devant un paysage, et ce malgré le côté touristique, la foule et les plagistes du dimanche. Si j'étais fortuné, je le ferais vider rien que pour mon cul. Alors oui, l'on m'a dicté mon goût, cependant je n'en reste pas moins heureux de l'avoir senti en direct live. Cela m'a donné une avant première de la découverte, que j'accepte volontiers.

C'est bon ,je vous paraît normal maintenant ?

Mon traumatisme c'est de faire peur, l'on dit parfois que j'y arrive sans mal, ça me fait peur à mon tour, donc je fais encore plus peur, ça me fait peur à mon tour, donc je fais encore plus peur, ça me fait peur à mon tour. Les gens les plus effrayants sont ceux qui sont effrayés, un bon film d'horreur vous le prouvera sans mal. C'est pour ça qu'on veut partir sur cette carte postale, pour ne pas devenir effrayant.

Mes cernes se forment peu à peu, je plisse plus les yeux, des fossés se creusent sur ma figure, je respire plus fort, je renifle et crache mes cendres, mes os crissent, parlent pour ma bouche qui elle se charge  de ne plus faire apercevoir aucune dent, mes oreilles sont bouchées mais laissent l'intérieur de ma tête visible, C'est un vrai spectacle qui s'y passe, ça tape fort, je sens que ça peut exploser mes parois n'importe quand. Vous n'oseriez pas y entrer, pour sûr.

"Je suis?......

- UN GROS PSYCHOPATHE !

- Non, je suis effrayé

- Ah."

J'ai terriblement honte de mon dernier article, du contenu comme du style. C'est ce qui arrive quand on se force alors qu'il est l'heure de se coucher. Le fait est que j'ai pris l'habitude de faire au moins 2 posts par jour, et c'est déjà trop à mon goût, vous voyez le résultat. Enfin bon, cette fois je m'en tiendrai à un billet de bonne humeur.

J'envie ce japonais vivant dans un 2 mètres carré, un peu gros, avec des lunettes, 2 piles de manga et une bonne humeur à toute épreuve. Quel artiste.

Quand Roger part en footing, il n'aime pas tellement que l'on vienne le déranger et n'a d'autres choix que d'utiliser sa botte secrète : La technique du canard mortel.

Vous ne me croirez certainement pas si je vous dis que cette chanson est peut être celle que j'apprécie le plus dans l'univers entier, dans l'infini et d'autres cieux ainsi que toutes les dimensions possibles, même celle où je ne l'aime pas. Un pote d'enfance a eu la bonne idée de la poster sur un site dont je tairai le nom par honte, et parce que j'aime à croire que je suis encore un rebel.

Son côté pop m'a au tout début rebuté, parce que j'étais jeune et plein de violence, je headbangais comme un fan de Parkinson et la moindre légèreté dans une musique me donnait envie de "vomir dans mes cornflakes". Mais il n'a pas fallu longtemps pour qu'elle me rattrape, sans doute pour le contraste assumé qu'elle produisait avec son support, Silent Hill 3, encore une autre histoire d'amour due à son personnage principal, Heather <3

Si vous saviez le nombre de meuf que je ne me suis pas tapé grâce à tout ça.

Vous n'allez pas me croire. hier encore je chialais sur mon sort de Geek diplômé et ce matin...

J'étais dans la voiture de ma mère, exactement à la place arrière du conducteur. De l'autre côté se trouvait mon frère et ma belle-soeur à l'avant, ils étaient calmes tout en regardant la route, fronçant les sourcils pour ne pas devenir aveugle. Je n'avais pas mis ma ceinture de sécurité (j'ai pas peur moi) et le soleil frappait plus clairement que d'habitude, mais je ne fronçais rien, non, j'étais plus occupé à être absorbé par la fille qui se trouvait entre moi et mon frère, elle.

ELLE ! Je ne me souviens pas de son prénom, pas plus que des paroles du russe qui a essayé de me prévenir de quelque chose en ouvrant la portière arrière droite (la mienne donc). Je l'ai ignoré et suis retourné à mon rêve, elle. Ce dont je me rappelle clairement c'est qu'elle était amie à ma belle soeur, mais surtout qu'elle était magnifique, 19 ans, les traits fins, les cheveux attachés en queue de cheval de la manière la plus sexy possible, de grands yeux bleux fulgurants. Elle portait cet ensemble bleu azur composé d'un débardeur et d'une jupe, laquelle était plutôt courte mais en rien vulgaire. Elle attirait mes yeux et annihilait ma volonté d'un sourire à peine maquillé, sa bouille rigolote et mince m'a paru être celle d'une adolescente un peu naïve. Vous savez, ce genre de trésor de beauté qui pousse au viol (un viol mûrement réfléchi tout de même), celui qui vaille la peine que vous sauviez le monde avec votre bite et votre couteau. A vrai dire, j'étais sur le point de me jeter de la voiture pour faire une roulade, me retrouver avec un bras cassé, détruire l'hélicoptère qui ne manquait pas de me viser les parties génitales (encore !), pour courir jusqu'au parlement afin de libérer les otages, désamorcer la bombe. Je me suis retenu pour sauver le rythme de mon texte.

Elle brillait donc là, à côté de moi, faisant passer le soleil pour pâlot :

"...Mais t'imagine, moi je me retrouve nue devant plein de mecs."

D'un coup, d'un seul, je retrouve mon ouïe, laquelle avait disparu pour je ne sais quelle raison, peut être avais-je trop dépensé d'énergie dans d'autres organes. Elle avait dit ça et elle n'avait pas l'air trop étonnée...

" T'es danseuse?..."

Le soucis de politesse m'avait empêché de prononcer le mot "streap-teaseuse" que je trouvais pour la première fois vulgaire. Ma phrase n'étant pas finie, mes yeux écarquillés se chargèrent du reste.

"Oui c'est ça..."

Hop, petit sourire, contact yeux/yeux yeux/bouche yeux/yeux, parfait, 100/20. Moi, de mon côté, histoire d'être vraiment au top de la classe j'ai souri aussi.

Et là, ça s'emmêle dans mes souvenirs, mais je me rappelle qu'elle s'est approché doucement de moi, qui a heureusement la tchatche aisée :

"quoi?.....

- je sais pas.."

Plus proche.

"Alors..."

Contact yeux/bouche yeux/yeux yeux/bouche.

Je me décide à directement m'attaquer à son lobe droit :

"Enfin il comprend"

Ce qui s'en suit, tout le monde connaît, c'est le plus beau moment d'une relation, celui ou l'exaltation est à son maximum et rien ne peut gâcher ce morceau de vie, sauf si vous avez opté pour l'option "viol".

Ses lèvres étaient de la soie, sa langue agile et fine, et son sein gauche...

Je me suis mis à lui mordre la lèvre inférieure, j'ai tiré, elle s'est retirée.

J'ai alors eu du mal à ouvrir les yeux, comme si ça faisait 8H qu'ils étaient clos, je me suis étiré. Le soleil était toujours aussi pâle. Je suis allé manger des céréales, fais mon lit et j'ai vu cette vidéo, qui m'a bizarrement fait penser à ce que je venais de vivre.

link